Enfin du la pluie et du mauvais temps!

Je sortis rapidement de ma nouvelle voiture noire, en me jetant dehors et claquant la portière, et me précipitant vers le réconfort des arbres sombres de la forêt.
La quiétude m'envahit lorsque je pénétrai dans le bois rendu ténébreux par la pluie et les nuages noirs qui s'ammoncellaient dans le ciel. Je me mis à courir, faisant plus de douze fois le tour de la forêt entière en moins de quarante secondes.
Ouah, vampirique. C'est surtout ça, qui me plaît dans le fait d'être devenu ce que je ne voulais pas être. La vitesse, le sentiment d'invulnérabilité.
Sentiment que j'avais légèrement perdue en rencontrant la blonde Hale au lycée. Quelle froideur, celle-la! Décidément, elle incarnait le vampire parfait. Parfaite dans ses traits, déjà, puis parfaite dans osn indifférence pour les siens.
Encore une fois, mon esprit surdimensionné vint à ma mère. Si elle n'était pas morte à ma naissance, à cause de moi, rien n'aurait tourné comme cela. Je ne serai pas sorti acheter de l'alcool à mon père cette nuit là... les vampires ne m'auraient pas attaqués... je serais mort depuis longtemps, enterré.
Nous sommes des erreurs de la nature. Les morts doivent rester morts. Pas vivant, loin de là. Morts. Nous sommes vivants. Bon, froids, durs, et indifférents, comme Rosalie, mais nous sommes vivants, alors que nous ne devrions pas l'être.

- Dur, dur d'êter une grenouille verte! chantai-je à haute voix, sachant que j'avais l'air stupide.

Pi t'façon, m'en fiche, y a personne ici...

Edward qui etait dans le coin une nouvelle fois ne dit rien en appercevant quelqun qu'il avait lui semblait t'il deja croisé a un moment donné.Les pensées de l'individu troubles et sombres delogere quelques secondes le jeune homme de ses premieres preocupations qui revinrent presque aussitot.Tout du moin jusqu'a ce que le chant qu'il entendit le sorte de nouveau de sa bulle.Il decida alors de s'approché de plus pres pour voir.
Le vampire observa la personne sous ses yeux.Rosalie n'avait du en faire qu'une bouché cela se voyait et ce qu'il pensait a se sujet etait assez revelateur.Sa soeur etait froide avec tout et tout le monde ,c'etait ainsi et l'on y changerait rien.Soupirant il se laissa vaguement distraire par un ecureil qui avait eu le reflexe de partir a toute jambes devant lui.Puis Edward s'interressa de nouveau a son semblable.Que faisait il la?Croyant etre seul il courait n'importe ou n'importe comme et chantait une chanson parlant d'une grenouille?Le jeune homme imagina que ce n'etait pas la seule raison.

(desolé c'est un peu cours mais cela s'arrangera au fil des postes quand j'aurais plus de choses a dire.)

Je sentis soudain une présence. Ouch, j'étais peut-être pas si seul que ça!!
Je me retournai brusquement. Edward Cullen, le frère de Blondie, se tenait là, à le regarder, immobile comme une statue.
Je me raclai la gorge, habitude humaine.

- Aheum... salut... dur d'être une grenouille verte, hein?

J'en suis pas sûr, mais j'aurai parié que ma vanne était tombée à l'eau. Plouf.

- Qu'est-ce que tu fais là? demandai-je.

Mais oh! C'est pas une question à poser, ça! Il fait ce qu'il veut, ça me regarde pas. Néanmoins, je me figeai à mon tour, attendant une réponse.
Soudain, quelque chose me revint en mémoire: Edward ne pouvait-il pas lire dans les pensées, lui???
Glurps. Pas bon pour moi, ça... Tiens, j'vais penser un truc crade, on verra si il tilt...
Euuuh... la concierge à Chicago fayote avec le fonctionnaire...
Ah, nan, j'arrive pas à me résoudre à dire des trucs deg', même à les penser. J'suis un bon samaritain, moi, et ça changera pas...

- Effectivement, pauvre grenouille.

Ah, ça aurait pu être marrant, si ça avait été dit sur un autre ton. Mais sur celui d'ennui profond, nan, pas cool.

- Qu'est-ce qui t'amène par ici?

Oh, rien... je peux pas dormir, crétin! Alors je fais quoi, je reste chez moi sans rien faire? Nan, sorry, ça m'éclate pas d'être sur mon canapé pourri à attendre que les minutes passent! J'préfère sortir, et rencontrer des idiots, au moins ça pimente...
Manquerait plus que ça soeur blonde, et me voilà garni!!!

- Rien. Me promène. Je suppose que tu aurais pu le savoir en fouillant dans mon esprit?

Rosalie resta immobile pendant quelques instants, l'oreille tendue et l'odorat à l'affut. Bientôt, l'écho de gros cœurs tambourinant se fit entendre. Le vampire, perchée sur une haute branche d'un hêtre sauta à terre lestement. Ses pieds effleurèrent le sol dans une course rapide et légère.
Malgré sa vélocité, elle n'avait aucun mal à éviter les arbres, ou un quelconque autre obstacle susceptible de la freiner. C'était comme si elle ne faisait que marcher, et avait tout le temps d'esquiver.
A la lisière délimitant la clairière de la forêt, deux énormes élans s'étaient accordés une pose, et broutaient paisiblement l'air fraiche et vert tendre.
Rosalie tendit son corps comme une corde d'arc, et bondit sur le premier animal. Le plus gros.
Ses mains agrippèrent son encolure, tandis qu'elle s'était perchée sur ses deux omoplates.
L'élan eut un dernier spasme, et le vampire s'arracha de sa jugulaire avant qu'il ne rende son dernier souffle. Sa soif étanchée, elle se sentait bien plus apaisée qu'auparavant.
Elle avait passé une très mauvais journée. Sa rencontre avec Yassen l'avait contrarié pour le restant de la semaine. Rien que d'y penser, elle en frémissait de colère.
D'un geste machinal, elle ramena ses mèches blondes derrière son oreille, et évalua sa tenue. Au moins, elle n'avait déchiré ni sa chemise de soie, ni son jean.
Elle n'avait pas prévu de chasser aujourd'hui, mais sa colère avait atteint un tel sommet qu'il était devenue primordial qu'elle se changer les idées.
La pluie avait commencé à tomber. Peu importait, Rosalie était déjà frigorifié de nature. Cette pensée lui arracha un mauvais sourire, alors que l'eau ruisselait sur ses cheveux d'or.

"- Dur, dur d'êter une grenouille verte!"

Rosalie sursauta. Ses muscles se raidirent, et elle tourna sa tête vers l'endroit où la voix lui était parvenue. Non ! Pas encore lui...
Elle qui voulait rentré au plus vite retrouver Emmett... Mais elle ne pouvait décidément pas laisser ce Yassen aux environs de la villa des Cullen. C'était inconcevable.
Elle ne mit pas beaucoup de temps à retrouver le vampire dont il était question. Rosalie fronça les sourcils, fixant le garçon qui lui tournait le dos.
Edward était également présent, et ne semblait pas non plus enchanté par la présence du brun.

"-Fouiller les esprits des idiots est très vite ennuyant." lâcha t'elle d'une voix ironique

Elle lui jeta un regard mauvais.

- Fouiller les esprits des idiots est très vite ennuyant.

Sans surprise, je me retournai. La blonde marmoréenne, Rosalie Hale, se tenait près de nous, l'oeil mauvais.

- Oh, non, pas toi, pitié! fis-je semblant de geindre, sincèr', c'est pas une réunion de blondasse insipide, ici, je crois que tu peux partir...

Ouah, ch'uis trop méchant... et zut, j'ai encore zappé qu'ils sont de la même famille. En fait j'ai pas zappé, c'est juste pour savoir si l'autre Edward réagira à ça...

( désolée du petit post, suis fatigué xD )

Oui, je le pensais aussi. J'étais pas trop à l'aise, avec la vampire qui lisait dans les pensées, et la blonde venimeuse. Pouah. Je préférerais me retrouver devant les loups-garous que devant elle.
Pi de toute façon, c'est toujours moi qui suis "idiot". C'est pas vrai. Ouais, ok, je réagis comme un gosse, même quand je pense, mais c'est pour arrêter de penser à mon statut de vampire, que je hais ua plus haut point.
Mais là, la gaminerie, c'est fini.

- Bon, écoute, Blondie, tu vas arrêter d'être agressive comme ça, OK? On se la joue peace and love, on est cool, pas le moment de tuer des gens. Sincèr', vous pensez pas qu'il est temps de vivre au XXI siècles, les gars? Vous êtes froids et distants avec les humains, vous vous croyez supérieurs... nan, faut vivre l'instant présent.

Parfois, je m'admire. Je suis vachement philosophique, et tout ce que je dis est vrai, en plus. Je vois pas pourquoi, étant né il y a 123 ans, je devrai continuer à porter costard cravate, qui gratte, en plus, alors qu'il y a les jeans confortables.
D'abord.

Je me relevai à la vitesse de l'éclair, les yeux flamboyants de colère. Des mots très grossiers me vinrent à l'esprit, mais aucun ne franchit le barrage de mes lèvres. Juste, je savais qu'Edward les avaient "entendues".
Un combat serait amusant. L'endroit n'était pourtant pas propice. Pourtant, une question trottait dans ma tête: d'après ce que je savais d'Edward, sa réaction était trop étrange. Agressif? Lui? Non, les vampires étaient le calme incarné.
Alors, je choisis de parler, mais je pris une position défensive et grondai furieusement, le feulement rauque jaillissant de ma gorge.

- Je ne vois pas pourquoi tu t'énerves, lui dis-je, j'ai raison et tu le sais. Ta soeur le sait également, ça sert à rien de vouloir à nouveau tenter de m'attaquer. Vous n'avez donc pas remarqué que vous êtes toujours entre vous? Ouais, bon, d'accord, tu as ta Bella, mais tes autres potes n'ont rien, eux. Alors ont destresse, OK?

Je gardai ma position défensive.

Rosalie regarda tour à tour Edward, puis Yassen. Elle resta parfaitement immobile lorsque son frère envoya le vampire valser brusquement contre la paroie rocheuse.
Bien entendu, il n'avait aucune egratinure ni de quelconque domages, et il se releva lestement, un grondement sourd resonna au fond de son poitrail, remontant le long de sa traché.
Rosalie immita aussitôt une position défensive, et un feulement franchit le seuil de ses lèvres.
Cependant, et au grand soulagement de la "jeune" femme, Yassen abandonna son accès de colère, pour laisser place au dialogue.

Les Cullen et les Hale restaient toujours ensembles. Soit. Rosalie pensa à son frère, Jasper, qui supportait mal la présence des humains, toujours attiré par leur subtils odeurs.
Alice était surement la plus sociable d'entre eux, ce lutin que tout le monde aimait.
Rosalie elle-même , ne se mélangeait pas aux hommes, bien trop jalouse de leurs conditions humaines qu'elle aurait tant aimé avoir.

"-Ne juge pas ceux que tu ne connais pas" Siffla t'elle, pleine d'orgeuil. "Au lieu de nous regarder comme des bêtes curieuses et végétariennes, tu es bien prétencieux pour quelqu'un qui a vécu seul toute ces années !"

Elle haussa la tête, fronçant les sourcils.

Si j'avais pu, j'en aurai rougi de colère et de frustration. Etaient-ils donc si bête qu'ils ne comprenaient pas? Mais mince, à la fin, je ovulais juste dire qu'ils étaient coincés, pas la peine d'en faire un fromage, alors zut! Allez torturer un ou deux pumas, et foutez-moi la paix!!!

- OK, c'est bon, je pense que ça sert à rien d'essayer d'expliquer ce que je pense, vous êtes trop jeunes. En attendant, Rosalie, je ne vous considère pas comme des bêtes de foire, vu que moi aussi, je bois du sang animal.

Bon, allez, c'était bien cool cette discussion, maintenant, salut, et on se reverra en Enfer!!
Je dis cette phrase à haute voix, puis fit un signe ironique avec un sourire moqueur en direction des deux Cullen, et m'éloignai.
Oh, bon sang, qu'est-ce qu'ils sont lourds, ceux-là!!!