Fascination
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 Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC }

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Rosalie Hale
Seithra Silver
Apple H. Moore
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Apple H. Moore

Apple H. Moore


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MessageSujet: Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC }   Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC } Icon_minitimeMar 28 Oct - 10:35

#001 } Etat Civil :

  • Nom : Moore.
  • Prénom : Apple, Heathcliff.
  • Âge : 18 ans.
  • Statut : Humain.
  • Lieu de résidence : Alentours de Forks, chez des amies à sa mère.
  • Classe sociale : Apple est un top model mondialement connu, son salaire par mois représente deux fois le salaire annuel de l'Américain moyen.


#002 } Situation familiale :

  • Mère : ( prénom,nom, âge et métier)
  • Père : ( prénom,nom, âge et métier)
  • Histoire du personnage : ( posts suivants )


#003 } Physique du personnage :

  • Sexe : Masculin.
  • Description physique : ( donc votre taille, la couleur de vos cheveux, de vos yeux et celle de votre peau. Votre corpulence. êtes vous svelte, mince boudinée? Avez vous des signes particulier comme des cicatrices? La forme de son visage, de son nez de ses yeux. Parlez-nous de votre personnage au grand complet! )


#004 } Psychologie du personnage :

  • Votre caractère : ( minimum 4 lignes)
  • Vos Manies :
  • Votre sport préféré : Le basket-ball.
  • Vos passions :
  • Aime :
  • Aime pas :
  • L'orientation sexuelle : Bisexuelle.


#005 } Hors-jeu :

  • Vous avez connu le forum où ? Par Anika Volturi.
  • Code : Buveur de sang.
  • Avez-vous lu les livres de Stephanie Meyer ? Of course ! *w*


Dernière édition par Apple H. Moore le Mar 28 Oct - 15:50, édité 1 fois
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Seithra Silver

Seithra Silver


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MessageSujet: Re: Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC }   Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC } Icon_minitimeMar 28 Oct - 13:46

Bienvenue, termine vite ta fiche qu'on lise la suite!! ^^
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Apple H. Moore

Apple H. Moore


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MessageSujet: Re: Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC }   Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC } Icon_minitimeMar 28 Oct - 16:04

Je m'appelle Apple, comme le fruit. La pomme, symbole de péché. Vous savez, l'histoire débile avec Eve, le jardin, le serpent, et tout ça ? Enfin bref, je m'en fous carrément de toute ces conneries. Retenez juste que je m'appelle Apple et ne me prenez pas la tête avec vos questions. Vous en avez pas ? Ben fermez vos gueules, c'est moi dont on s'occupe là. Ouais, c'est moi qui ai lancé le sujet, ET ALORS ? Si votre petit ego minable et non justifié n'est pas capable de lire ces lignes, fermez donc cette fenêtre et retournez jouer au pokemon avec l'élu(e) de votre coeur. Oui, je parle du ( de la ) con(ne) avec qui vous éjaculez prématurément ( ou avec qui vous faîtes semblant de jouir ). Bref, on s'en fout de vos vies, parlons de la mienne.

J'ai 17 ans. J'ai changé d'école chaque année depuis la première année de primaire ( je ne suis pas allé en maternelle ). J'ai arrêté de croire au Père Noël et à toutes ces conneries à 5 ans. J'ai perdu ma virginité à 12 ans dans les toilettes d'un pub de Soho, Londres. J'adore les Rave Party. Je suis nymphomane. J'aime emmerder mon psy. L'ecsta ça gère la fougère. Mon médecin dit que je vire anorexique mais c'est pas vrai. Je me couche à 8 heures du matin. Je me lève à 16 heures. Je suis un gosse de riche. J'ai déjà participé à un plan à 7. Je gagne 2 fois le salaire annuel d'un américain moyen par mois. J'ai couché dans tous les endroits possibles et imaginables ( ouais, même dans TON lit, et toc ! ). J'arrive à rester debout après avoir avalé 3 cimetières ( pas l'endroit où on enterre les gens, le cocktail détonant fait avec tous les alcools du bar ! ). Je sais faire un laps dance. J'ai goûté à toutes les drogues au moins une fois. J'ai un appart' à Londres et un autre à NY. Je m'en fous de tout, de vous... surtout de vous, en fait. Je fume. Je n'ai pas beaucoup d'amis, juste des jouets et des torchons dont je me fiche totalement. Ceux qui veulent faire partie du cercle très fermé ( encore plus fermé que ces boîtes à la con où il y a marqué « ouverture facile » et où tu finis toujours par t'arracher les doigts ) de mes relations proches et "sincères" doivent être impérativement aussi trash que moi ( si vous vous êtes perdu dans ma phrase, relisez-la sans les parenthèses... et ce qu'il y a à l'intérieur, bien sûr ). Je vous prends pour des cons ( sans dec' ? ! ). Je suis un bisexuel affirmé. Je n'aime pas les animaux. Sans le savoir pour l'instant, vous me connaissez ( dans le cas contraire, vous êtes soit ringard, soit déconnecté ). Je suis très hype et très in. Je n'aime que moi. Je suis végétarien. Je suis un gigolo gratuit ( toute l'année, pas qu'en période de soldes ). L'hôpital, pour diverses raisons, c'est ma troisième maison ( après les boîtes de nuit ). Je ne sors qu'avec des personnes aussi hard que moi et uniquement pour m'amuser et passer du bon temps ( les "je t'aime" romantiques et fleur bleue me donnent des nausées ). Plus tard, j'aurais pleins de belles voitures de sport ( j'ai déjà une porsche Caiman, mais chut, c'est un secret ). Je suis un voyeur, un sadique et un... hm... pervers, tout simplement ? Draguer est mon second passe-temps préféré après emmerder le monde. Mes parents sont divorcés ( paraît que c'est un phénomène de mode ). Ma mère possède une ligne de vêtements chics ( c'est une styliste, quoi ) et est aussi mon agent. Mon père est un type trop sage qui se croit important sous prétexte qu'il a une bonne place au gouvernement. Ma mère, c'est une copine. Mon père c'est un vieux con, je ne lui parle jamais. Ma mère est une nympho trash comme moi. J'appelle ma mère par son prénom. Je n'appelle pas mon père. Je suis mannequin ( ouais, le beau gosse que vous avez vu l'autre jour dans un magazine, c'était moi ! ). Je ne porte que des fringues griffées, sinon rien. Je dors nu ( bien plus pratique quand je reçoit des visites à l'improviste la nuit ). J'adore poser, que ce soit tout habillé ou à moitié nu. Je ne pose d'ailleurs jamais complètement dénudé, ou alors il faut que mon intimité soit préservée d'une quelconque manière ( je suis contradictoire, je sais, on me l'a déjà dit, merci, au revoir ). Je ne suis pas un fashion, je suis un dandy, patate ! Je suis mieux que toi sur tous les tableaux et de tous points de vue. Enfin, dernière chose pas dure à deviner : je suis de ceux que l'on qualifie de petits cons, de salauds et de connards ( aucune mention inutile à rayer ). THAT'S ALL, THX.


Dernière édition par Apple H. Moore le Ven 31 Oct - 5:37, édité 1 fois
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Apple H. Moore

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MessageSujet: Re: Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC }   Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC } Icon_minitimeMar 28 Oct - 16:06

« Apple, mon chéri ! »
« Va te faire foutre, honey. »

Je traverse la boîte sans même accorder un regard à ce énième admirateur lèche-cul anonyme et sans visage. Ils me soûlent tous ces petits charognards désespérés, à s'accrocher à mes basques comme ça. Le répertoire de mon portable en est rempli : je prends leur numéro sans y penser et puis je ne les appelle jamais. A quoi ça m'aurait servi de les contacter ces losers ? A rien. De toute façon, ils ne me méritent pas. Autour de moi, des corps se déhanchent dans un jeu d'ombres et lumières qui achève de confondre mon esprit noyé dans l'alcool et enfumé par la cigarette et la marijuana. Ils se pressent tous contre moi, aussi défoncés que je le suis. Je me fraye un passage vers le carré VIP en abusant des coups de coudes et autres coups de fesses, envoyant ces vulgaires marionnettes renverser leurs cocktails plus loin. De toute façon, ils ne se rendent même pas compte qu'ils sont trempés puisque leur cerveau lui-même baigne dans la vodka orange et le whisky coca. Au loin, j'aperçois la silhouette familière de Miranda, de même que son rire hystérique qui annonce qu'elle a pris l'ecstasy. Cool, j'en aurais aussi ! Je réussis enfin à gagner le carré VIP, les cheveux un peu ébouriffés et la chemise un peu débraillée. Mais c'est sans importance, je n'en ai absolument pas conscience. Dès qu'elle me vois, Miranda titube vers moi, désavantagée par ses talons hauts, et se raccroche à moi comme un noyé à une bouée. Son haleine empeste le Bloody Mary. La mienne sent la Piña Colada. Elle geint lascivement :

« Oh Apple ! Où t'était passé ? On a commencé à boire sans toi ! J'étais triiiiiiiste ! »

Elle m'embrasse avidement dans le cou, tandis que je répondais machinalement :

« J'étais dans la boîte B. avec... euh... Avec qui déjà ? Bref, avec quelqu'un, n'importe qui... »
« Plus important que moaaaa ? » se plaint Miranda sans cesser de m'embrasser.
« J'en sais rien. C'était une fille sexy avec un beau cul. Elle m'a proposé un verre, j'ai accepté, elle avait de l'herbe, j'ai accepté, elle a défait ma braguette, j'ai accepté, elle m'a fait une... »
« Oh c'est bon ! Je connais la suite Apple, espèce de méchant cochon ! Et moi alors ? » proteste-t-elle pour la forme alors qu'elle s'en fichait complètement.
« File-moi de l'ecsta, on verra après. »

Miranda se détache de moi et chancelle en gloussant vers son sac à main Hermès pour y pêcher les fameux comprimés colorés. J'aime bien l'ecstasy. C'est joli, y'a de la couleur et un petit dessin dessus... Et puis ça fait du bien. Je fixe la pauvre fille revenir vers moi avec une démarche qui se veut sexy. Pas évident quand on a deux grammes d'alcool dans le sang. Elle me fait un peu penser à une grosse sangsue parfois. Toujours scotchée à moi. Elle ne me pompe pas mon sang, mais elle me suce mon fric et autre chose aussi. De toute façon, elle sait faire que ça. Ah si, elle sait faire les boutiques et balancer des ragots. Comme moi, quoi. Comme tous les gens de cette boîte, ou presque. Elle dépose un petit cachet jaunâtre orné d'un dollar dans ma main tendue. C'est pourri comme couleur, le jaune. Tant pis. Je le gobe avec le fond d'un verre de vodka pastèque pris des mains d'un type à côté de moi que je ne connais absolument pas. Le type gueule un peu, je lui balance le reste d'alcool que je n'ai pas bu à la tête. Il se calme et se carapate ailleurs. C'est dégueu la vodka pastèque, soit dit en passant.

Au début, je ne sens rien : je reste planté comme un con en attendant que ça vienne. Peu à peu je sens mon coeur s'affoler et les muscles de ma mâchoire se contracter sans raison. Mes mains deviennent moites, de même que le reste de mon corps. J'ai chaud. Ma bouche est sèche. Il faut que je boive. Je tends la main vers un verre qui traîne sur la table et le bois cul sec. Ma bouche est encore sèche et je commence à être assailli par une légère anxiété. C'est toujours comme ça que ça commence. Je me sens un peu malaise, j'arrête pas de me gratter et j'ai du mal à ouvre la bouche. Du coup, je renverse de l'alcool partout. Puis, progressivement, l'euphorie prend le pas sur l'anxiété. J'ai l'impression que mon esprit virevolte à des kilomètres de là, loin des gloussements hystériques de Miranda, loin de ses connards qui m'appellent derrière moi en espérant que je me retourne, loin du couple qui se pelote cradement sur la banquette à ma droite. Je me sens bien, je pète la forme, j'ai l'impression que rien ne m'est impossible. L'autre conne perchée sur ses talons aiguilles me paraît être la personne la plus sympathique et intéressante du monde. Même les nazes dans mon dos me semblent passionnants et je ne doute pas qu'ils soient des gens formidables. Un sourire béat vient éclairer mon visage pâle aux pommettes saillantes. Mes yeux bleu glace brillent comme de tous leurs feux. D'un pas qui me paraît léger, je m'avance vers Miranda, la fait reculer vers la banquette et me colle contre elle. Mon souffle chaud et alcoolisé chatouille sa joue, son oreille, son cou, sa bouche. Nous nous embrassons sauvagement : vu de l'extérieur, ça donne un peu l'impression qu'on va se bouffer mutuellement. Mais nous, on ne le sait pas, on croit qu'on est très distingués au contraire. Et puis les autres c'est pareil ; de toute façon, ils ne nous voient pas car ils ne nous regardent pas. On est tous dans notre bulle, séparés du monde extérieur. Nos mains glissent sur le corps de l'autre, nos caresses devenant de plus en plus indécentes. Soudain, Miranda gémit entre deux suçons :

« Dis Appeeeeeuul... Pourquoi on sort pas ensemble ? »

Ce à quoi je réponds sans hésitation :

« Parce que je ne sors pas avec les gens moins beaux que moi. »

Mon stratagème pour ne sortir avec personne est infaillible : il n'y a personne de plus beau que moi sur Terre et dans l'Univers. En même temps, je suis le mannequin masculin le plus en vogue en ce moment. Ce n'est pas pour rien, non ? Sur tous les bus et les murs de New York s'étalent des photos de moi plus ou moins dévêtu. Je ne parle même pas des magazines ! ELLE, Vogue, Vanity Fair,... Tout ça, tout ça. Je ne compte même plus les demandes des femmes et des hommes qui ont voulu partager ma vie. Non mais ça va pas ? ! Pis quoi encore ? ! De toute façon, chercher l'amour à Manhattan, c'est comme chercher la statue de la Liberté à Chicago : c'est impossible. Chercher l'amour tout court, d'ailleurs, où que ce soit dans le monde. Y'a que les ringards qui se marie et qui font style que ça marche. Parce que ça marche jamais, c'est pas possible. On ne peut pas aimer quelqu'un toute une vie. Déjà que moi je me fais chier avec les gens que je côtoie au bout d'une heure, j'imagine même pas pendant cinquante ans ! Si tant est que je vive aussi longtemps... Si je dois mourir, autant que ce soit quand je suis encore jeune, beau et sexy.

Du coup, je me retrouve à copuler avec Miranda sur la banquette du carré VIP, en pur exhibitionniste. Je m'en fous, tout le monde s'en fous. Nous ne sommes pas protégés, qui songerait à mettre une capote alors qu'il est même pas capable de se rappeler de son nom comme c'est mon cas là maintenant tout de suite ? Je jouis lâchement en elle. Si elle tombe enceinte ( la grossesse est une atroce maladie vénérienne ), elle ira se faire avorter ailleurs. Si je chope une saloperie à cause d'elle, je la tue tout simplement. Je la tue mentalement et socialement, j'entends. Je crois que c'est pire que mourir physiquement. Rendez-vous compte : plus d'amis, plus d'estime de soi, plus d'invitations, plus de soirée, plus de baise, plus de rien. Je suis très doué pour couler les gens qui ne me plaise pas. Je repousse Truc-muche, sans me préoccuper d'où elle atterrit. J'ai tiré mon coup, je suis content, j'ai plus besoin d'elle. Oui, je suis un beau salaud et ça me plaît.


***


« Oui, c'est très bien ! Parfait ! Superbe ! Ooooh ! Tu es nickel, là ! Vas-y, comme ça ! Magnifique ! Ouiii ! »

Le flash se déclanche toute les deux secondes pour immortaliser les différentes poses que je peux adopter pendant cette séance photo qui sera publiée dans le Vogue Paris du mois prochain. Mon photographe est hystérique, comme d'habitude. Il est en trip sur moi, il me harcèle tout le temps pour que je mange avec lui et plus si affinité. Quelques fois je dis oui parce que je n'ai rien à faire d'autre... Me dandiner devant l'objectif, c'est un des rares loisirs qui me procure du plaisir à part la baise, la drogue et l'alcool. J'aime l'éclat aveuglant du flash, les couinements fanatiques du photographe, les regards admiratifs des autres personnes présentes dans la pièce,... Même si ma vie est merdique par certains aspects, je ne l'échangerais pour rien au monde. Je ne veux pas. Je ne peux pas. Je serais incapable de m'adapter à votre mode de vie de loser : metro-boulot-dodo, levé 7h, couché 22h. Moi je dors de 8h à 15h en général. Après je vais faire les boutiques ou je vaque à mes occupations de mannequin top tendance et ensuite je vais faire la fête toute la nuit. Ce qui est bien dans ma vie, c'est l'argent, les paillettes, la fête, l'alcool, la drogue, les pseudo amis que je jette comme des mouchoirs, les lendemains de soirée, le manequinat... Ce qui n'est pas bien dans ma vie, c'est l'argent, les paillettes, la fête, l'alcool, la drogue, les pseudo amis que je jette comme des mouchoirs, les lendemains de soirée, le manequinat... En fait j'adore et je déteste ma vie. Je crois que le pire, cependant, c'est les moments de vide du au contrecoup de la prise de drogue. Dans ces moments-là, je reste enfermé dans mon appartement de la 5ème avenue. Je reste au lit, j'ai froid, je fais des crises de paranoïa, de me sens seul, inutile, angoissé, déprimé, vide... Après tout, personne n'est indispensable et un jour, je passerai à la trappe. Les gens qui m'adulent, les photographes qui se pâme devant ma beauté éphémère, ce n'est pas moi qu'ils aiment, c'est mon image. Vous saisissez la différence ? Ils ne me connaissent pas. Tout ce qu'ils voient, c'est un beau visage et un beau corps, une enveloppe vide. Tout le monde s'en fout de qui je suis ou de qui je ne suis pas. En définitive, c'est « sois beau et tais-toi ». Généralement, je m'en fous, mais quand je suis en phase de dépression post-prise de drogue ( surtout avec la cocaïne ), ça me rend malade. Un jour, je vais disparaître et on va m'oublier comme si je n'avais jamais exister, sans que personne ne se fut intéressé à ma personnalité. J'en viens souvent à me demander si j'en ai une, de personnalité. Du coup, je fais n'importe quoi, je ne sais même pas qui je suis, je change d'avis et d'attitude comme de tenue... Mon enfoiré de psy dit toujours que j'ai « un mode de vie tout à fait déséquilibré, malsain, nocif et déraisonnable pour un adolescent de 18 ans », pour reprendre ses mots. Qu'il aille se faire mettre lui aussi ! Mon nutritionniste aussi est un connard. « Apple souffre d'anorexie. Son IMC est de 17,1 ce qui est insuffisant. » Ben voyons ! Tu crois que pour être mannequin je dois bouffer comme un sumo ? ! Je me fais un peu vomir mais c'est pas la mort non plus ! C'est comme mon agent, toujours à se mêler de mes affaires... « Tu devrais faire ci... Tu ne devrais pas faire ça... » Mais qu'il est con ce mec ! En plus, c'est trop une lavette ! Je fais « bouh ! » et il frôle la crise cardiaque ! Faut dire que je le maltraite de tous les côtés et sur tous les registres aussi... Mais c'est sa faute, il a qu'à pas être là, c'est tout. D'ailleurs, je descends à peine de mon estrade, à la fin de la séance photo, que cet espèce de rat d'égout vient me couiner dans les oreilles.

« Apple... Il faut que je te dise quelque chose de très important... »
« Quoi encore ? Vuitton veut des détails pour la malle sur mesure que j'ai commandé ? »
« Non, il ne s'agit pas de cela... » murmure-t-il en se tordant les doigts et en regardant ailleurs.

Ce comportement ayant tendance à m'agacer, je me penche sur lui et demande, menaçant, détachant soigneusement chaque syllabe :

« Alors quoi ? »
« Tu peux venir dans ta loge, s'il te plaît ? »
« Hmm. »

Je le suis, blasé. Que va-t-il encore bien pouvoir m'inventer cet abruti ? Une connerie, sans nul doute. Une fois que nous sommes tous deux enfermés dans ma loge, il me tends un papier alors que je m'assois sur ma coiffeuse. Je l'attrape et le lis.

Crève, charogne.


J'arque un sourcil, absolument pas convaincu. Comme je le disais, c'est bien une connerie. Ca fait le huitième que je reçois en un mois, mais j'en ai rien à battre. Seulement, ce n'est pas le cas de mon agent ( en passant, il s'appelle Ted... je crois ) et de quelques autres personnes – comme ma mère – qui s'inquiètent pour moi comme des malades. Je le lui rend et soupire :

« Et alors ? »
« Et alors ça devient très alarmant ! On en veut à votre vie ! » s'excite-t-il dans le vide.
« Alors là, si tu savais, j'en ai rien à foutre. »
« Mais... ! Apple ! Ca devient dangereux ! »
« Alors là, si tu savais, j'en ai rien à foutre. »
« Tu es inconscient ! Un fou cherche à te tuer ! »
« Alors là, si tu savais, j'en ai rien à foutre. »
« Ne dis pas ça, nous savons tous les deux que tu ne le penses pas ! »
« Alors là, si tu savais, j'en ai rien à foutre. »
« Apple... Cesse ce petit jeu d'enfant. »
« Alors là, si tu savais, j'en ai rien à foutre. »
« Très bien. Si tu continues, j'appelle ta mère. »
« Alors là, si tu savais, j'en ai rien à foutre. »

Ted-truc abandonne et dégaine son téléphone portable, désespéré. Pour la peine, je sors mon iPod. Mon agent sortit. Deux chansons et demi plus tard, il re-rentre et déclare quelque chose que je n'entend pas à cause du son poussé au maximum. Ce petit con enlève de force mes écouteurs de mes oreilles.

« Héééééé ! » je proteste. « Tu te prends pour qui, sale enflure ? ! »

Je lui décroche une gifle. Il l'encaisse sans broncher et marmonne :

« J'ai parlé à ta mère. Elle... Elle a décidé que tu devais partir. »
« Ouaaais, geeeeenre ! Moi ? Partir ? Ben voyons ! »

Il poursuit, sans tenir compte de mon intervention :

« C'est une amie à elle qui va t'accueillir chez elle. »
« Ah ouais ? Et elle habite où ? Los Angeles ? San Francisco ? Las Vegas ? Chicago ? Paris ? Londres ? Tokyo ? Ibiza ? »
« Forks. »
« A tes souhaits. »
« Non, Forks, c'est une ville. »
« Sans dec' ? C'est où ? Dans quel pays ? »
« C'est aux Etats-Unis, dans l'état de Washington, au bord du Pacifique nord. »
« ... »
« Apple ? »
« ... »
« Ca va ? »
« ... »
« Apple ? »
« C'EST QUOI CE BORDEL ? ! » j'explose. « TU CROIS QUE J'VAIS M'ENTERRER DANS CE PUTAIN DE BLED DE MES DEUX ? ! TU CROIS CA ? ! MAIS T'AS FUME UN TAMPAX OU QUOI ? ! Y'A PAS PLUS MERDIQUE ! »

Je lui balance à la gueule tout ce qui me passe sous la main. Lui tente de se protéger derrière son papier de menace à la con. C'est inutile, évidemment. Genre l'autre il croit que je vais aller bien sagement à Yoks je sais pas quoi ! Moi, allez dans un endroit où il n'y a ni électricité, ni eau courante, si civilisation, c'est pas possible ! Je ne pouvais quitter Manhattan, pas moyen ! Encore si c'était pour aller dans un endroit normal, ok, mais pour aller à Rox ? ! Plogs... Y'a pas pire comme nom... Quelle idée d'appeler une ville Morse ! Quoi je change de nom à chaque fois et en plus c'est même pas ça ? Mais j'vous emmerde ! Vous avez qu'à y aller à Sods, vous ! Je veux pas y aller. Je veux pas y aller. Je veux pas y aller. Je veux pas y aller. Je veux pas y aller. Je veux pas y aller. Je veux pas y aller. Je veux pas y aller. Je veux pas y aller. Je veux pas y aller. Je veux pas y aller. Je veux pas y aller. Je veux pas y aller. Je veux pas y aller. Je veux pas y aller.
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Apple H. Moore

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MessageSujet: Re: Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC }   Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC } Icon_minitimeMar 28 Oct - 16:07

« JE VEUX PAS Y ALLER ! » je hurle à l'arrière du 4x4 loué à l'aéroport de Seattle.

Mais Ted-machin et ma mère ne m'écoutent pas. Je jette des regards angoissés à travers la vitre : plus on roule, plus le paysage devient d'un vert maladif et inquiétant. Y'a que d'la forêt et d'la montage dans c'pays d'merde ! Je colle mon nez à la vitre arrière : derrière nous, trois camionnettes qui contiennent mes affaires faisant partie du strict minimum vital. ... Comment ça trois camionnette c'est pas le minimum ? ! Bien sur que si ! C'est même le microminusculomum ! Bordel de chiotte ! J'ai beau pleurnicher, trépigner, hurler, me débattre et menacer de tous les côtés, personne de fait attention à moi. Je vais mourir. Je vais mourir. Je vais mourir.

« Ah ! On arrive à Forks ! » s'exclame mon agent.
« Comme c'est mignon ! » s'écrit ma mère, d'un ton ( faussement ) enjoué.
« Ah ! Pas trop tôt ! » je râle. « Voyons à quoi ressemble c... »

Je suis coupé dans mon élan. L'HORREUR ! Mox, c'est juste un tout, tout petit machin microscopique de rien du tout, et ils osent appeler ça une ville ? ! Je hurle d'effroi et me cramponne au siège passager avant.

« Leah ! Maman ! Tu peux pas me faire ça ! Je sais que tu penses comme moi : c'est la zone ici ! Je t'en supplie ! Tout, mais pas ici ! Maman ! Pitié ! »

Ma mère baisse les yeux pour ne pas croiser pour regard dans le rétroviseur. Ma mère est comme moi, c'est une dépravée VIP, elle ne peut pas me laisser ici, avec les gens bizarres ! Ca va faire comme dans Silent Hill, je le sens bien... Les gens, ça va être des zombis en fait ! Non ! Non ! Non ! Non ! Je veux pas y aller ! Les deux gardent le silence. Je me rejette en arrière et me roule en boule sur la banquette arrière. Je ne prononce plus un mot de tout le voyage, le visage enfoui entre les genoux repliés contre moi. Au bout d'un temps qui me semble être de dix secondes ( il s'est réellement passé vingt minutes ), on me caresse les cheveux. Je redresse la tête et aperçois le joli visage de ma mère qui m'adresse un sourire triste.

« Apple... » murmure t'elle doucement. « Nous sommes arrivés. »

Je regarde autour de moi. Le 4x4 est garé dans un grand jardin au milieu de la forêt. A quelques mètres, il y a une grande maison très design. Cette maison, j'aurais pu la trouver belle si je n'étais pas si désespéré. Pour moi, en ce moment, elle me semblait laide et difforme, comme tout le reste d'ailleurs. Je me recroqueville à nouveau. Ma mère me tire doucement hors de la voiture. Je m'accroche comme un fou à la portière pour ne pas perdre contact avec mon monde. J'ai conscience d'avoir l'air con, mais je m'en fous. Ne sait-on jamais si ça marchait...Ma mère continue à me tirer vers l'extérieur. La scène aurait pu être comique si elle n'était pas si tragique pour moi. Soudain, une voix mélodieuse vient me chatouiller l'oreille :

« Quel beau garçon, Leah ! Tu ne m'avais pas menti. Il est encore plus beau que sur les magasines ! »

Hein ? Je me retourne et voit, à côté de ma mère, une belle jeune femme aux cheveux ébènes coupés courts en mèches à la fois disciplinées et désordonnées, exactement comme ma mère sauf que cette dernière les avait un peu plus clair, comme moi. Les deux femmes se ressemblent comme deux gouttes d'eau, sauf que Leah a les yeux noisettes et que celle-ci les a d'une extraordinaire couleur violette. Elle est petit, toute svelte et fragile, sa peau est pâle et fine, elle est habillée avec des fringues griffée comme celles de ma mère. Surpris, je lâche la portière du 4x4 et me redresse. Je la fixe. La jeune femme poursuit, avec un grand sourire :

« Je suis Shiloh Skelhonson, enchantée ! C'est une joie de faire ta connaissance, Apple ! »
« Euh... Merci. »

C'est tout ce que je suis capable de répondre. Pathétique, en effet, mais je ne m'attendais vraiment pas à croiser le sosie de ma mère en pleine forêt vierge ! Derrière elle, il y a deux autres femmes. Des jeunes aussi. L'une d'elle a de belles et longues boucles rousses avec des tâches de rousseurs assez discrètes, un petit nez un peu retroussé et de grands yeux verts. La deuxième possède des cheveux mi-longs blond platine et très raide avec un visage fin, des lèvres pleines et des yeux gris en amende. Elles sont toutes trois très belles.

« Je suis Reina. » se présente la rousse. « Je suis la soeur cadette de Shiloh. Je suis ravie de te connaître, Apple ! »
« Je m'appelle Bree, enchantée Apple ! Je suis la soeur aînée de Shiloh et Reina. » sourit la blonde.

Wow. Je suis dans un harem en plein chez les sauvages et les paysans. Sans détacher mon regard des trois créatures, je sors mon paquet de Lucky Strike de la poche de mon jean Diesel à 350 dollars, allume une cigarette et la porte à mes lèvres. J'inspire une profonde bouffée de fumée toxique pour me labourer les poumons et déclare, inexpressif :

« Je peux savoir comment trois femmes comme vous se sont retrouvées à crécher dans ce bled paumé ? »

Elles sourient et Shiloh répond :

« Parce que c'est très calme et que c'est loin, très loin, de Manhattan. Nous sommes toutes des ex-working girls ou mannequins, on a eu besoin d'un break. »
« Pour un break, c'est un break. On peut pas faire mieux. Y'a l'eau et l'électricité au moins, ici ? Et internet ? Le réseau ? »
« Ne t'inquiète pas, Apple. » répond la copie de ma mère. « Il y a tout ce qu'il faut ici. Nous nous sommes peut-être retirées des feux des projecteurs, mais nous n'avons pas décidées de nous couper du monde ! »
« Hmm. Je sens que je vais me faire chier, ici... Si j'attrape le fils de salope qui m'a envoyé ces menaces à la con, je jure que je le défonce, rien que pour m'avoir forcé à débarquer dans ce trou. »

Je claque des doigts.

« Ted, aux pieds. »
« Je ne m'appelle pas Ted ! » geint mon agent à quelques mètres de là. « Moi, c'est Christian ! »
« Ah bon ? J'étais persuadé que tu t'appelais Ted... Bref ! L'important, c'est que tu te sois reconnu. Apporte-moi Cake. »

Cake, c'est mon Ibijau gris. C'est un oiseau tropical avec une tronche de cake, d'où son nom. Rien que voir sa face de débile, ça me met de bonne humeur. Je l'adore, c'est mon meilleur ami. Il est super résistant, c'est le rambo des oiseaux : des fois, j'oublie de le nourrir pendant des jours et des jours, mais il ne meurt pas, ne s'enfuit pas et ne se plaint jamais. Et avec tout ce que je lui fait subir quand je pars dans mes délires... Genre je le gave avec de la feta, un fromage grec, et si on me demande ce que je fais, je réponds « Un cheese-cake ! ». Bwahaha ! Ca me fait trop marrer ! Ted-Christian m'apporte donc mon oiseau préféré dans sa cage. Je passe un doigt à travers les barreaux et lui caresse le bec :

« Toi au moins, tu ne m'abandonneras pas. Tu es mon seul lien avec Manhattan ici... »
« Et moi ? » proteste connement mon agent. « Je reste avec toi aussi ! »
« Toi tu comptes pas. T'es un animal, Cake c'est un humain. On s'en fout de toi. »

Je sors Cake de sa cage pendant que Christian-Ted prend le commandement du déménagement de mes effets personnels en chouinant. Pendant que je déconne avec Cake, les quatre femmes se racontent leur vie. Pfff... Je vais mourir.

***


« Haaan ! C'est Apple Moore ! Le mannequin ! Kyaaaaaa ! »
« Nooon ? ! C'est vrai ? ! Pas possiiiiiiiible ! »
« Mais si je te jure, regarde ! »
« Kyaaaaaa ! T'as raison ! »

Je ne fais même pas attention aux cris de groupies qui retentissent autour de moi pendant que traverse mon nouveau lycée pour aller à l'accueil. Je rentre en terminale. Entre nous, j'en ai rien a foutre d'aller au bahut, mais c'est ma mère qui a insisté et Ted-Christian m'a prit la tête pour que je rentre en même temps que les autres. N'empêche, ces cris me rassurent dans un sens : au moins, ces gens sont assez évolués pour me connaître. Du moins certains d'entre eux. Evidemment, chaque groupie entraîne un nouveau regard aigri et envieux de la part des garçon. Bah oui, je suis largement supérieur à eux, que voulez-vous... Je marche d'un pas assuré vers le secrétariat, seul, une Lucky Strike au bec. J'ai refusé que mon agent m'accompagne : j'en ai marre qu'il me suive partout, l'air stressé comme si on allait me tuer d'un instant à l'autre. Sur le chemin, je ne peux m'empêcher de vriller quelques « autochtones » du regard. Quels êtres étranges... Ringards au possible ! Ca se voit qu'ils n'ont jamais vu une grande ville de leur vie ! Je détourne rapidement la tête, méprisant.

Je rentre dans le secrétariat. Je manque de m'étouffer avec ma clope : derrière le bureau, il y a une créature hybride aux cheveux rouges qui me reluque comme une obsédée. Ce n'est que la secrétaire, mais elle me fait flipper. Maman ! J'ai peur ! Sors moi de là ! Je veux pas aller à l'école ! Ca sert à rien ! J'ai jamais rien foutu de toute façon ! Les cours par correspondance, je les faisais jamais ! Ouin ! La chose prend une pose qui se veut aguicheuse ( beurk ) et elle minaude :

« Oooh ! Puis-je avoir un autographe, Mr Moore ? Je peux prendre une photo de moi avec vous ? Mes copines ne me croiront jamais, sinon ! »
« Ouais, mais non. » je répond avec une mine dégoûtée. « Je te fais un gribouillage si tu veux, mais il est hors de question que je pose avec toi. Y'a pas marqué « thonier » ici ! »

Le sourire de la grosse se décompose. Je m'en fous. Agacé, je siffle :

« Bon allez ! Aboule mon emploi du temps et toute la paperasse, on va pas y passer la nuit ! »

Elle ressemble tout les papiers prestement, chamboulée. En attendant, j'attrape un post-it sur son bureau et y griffonne ma signature.

« Tiens, voilà. Et tu serais adorable si tu me donnais un plan du lycée. »

La secrétaire m'en tendis un, que je pris en faisant bien attention de ne pas entrer en contact avec elle. Je fis volte-face avec tous les papiers et sortis. Je fis un détour par le parking afin de jeter tous les papiers par la fenêtre de ma Porsche Caiman rapatriée de New York, à la tête de Ted-Christian, et m'en fus vers les bâtiments. Depuis mes deux semaines que j'étais ici, j'avais été forcée de vivre à un rythme à peu près normal pour pouvoir aller à ce foutu lycée avant 15 heures. Je m'en fous, parce que je vais le reprendre mon rythme de vie. Shiloh, Reina et Bree me chouchoutent et accèdent à tous mes désirs. Elles ne me contrediront certainement pas, puisque elles-mêmes affirmaient que c'était inhumain de me faire aller à l'école. Enfin des gens sensés !

J'ai envie de dégueuler. Sûrement la vodka-faises tagada de ce matin, au petit déj qui passait pas. Il fait humide et froid, ça n'arrange rien ! Tout le monde me regarde, tout le monde chuchote sur mon passage. Je ne les regarde pas. Pour la première fois de ma vie, je crains le regard des autres. Non pas parce que leur avis m'importe, mais parce que je ne me sens pas du tout à ma place ici. C'est si différent de ma vie à New York ! J'ai encore plus la nausée rien que d'y penser. Je me répète, mais je vais mourir. Je trouve enfin le bâtiment où se déroule mon premier cours : littérature. J'entre, l'air paumé. Je vais m'assoire vers le fond, balançant négligemment le contenu de mon sac sur la table. Je pose mon front contre le bureau et ne bouge plus. Je n'entends qu'un vague bourdonnement dans mon oreille, qui m'indique que je ne suis pas seul dans la classe. Un instant plus tard, je déduis à la réduction de l'intensité sonore que le prof a fait son entrée dans la classe. Il fait l'appel.

« ...re ? » ... « Moore ? » ... « Apple Moore ? » ... « Apple Moore n'est pas là ? »

En entendant mon nom, je redresse la tête, le coeur au bord des lèvres, et gémis :

« J'vais dégueuler, m'sieur. »
« Ah ? Qu'est-ce que tu as ? »
« Je crois que c'est le cocktail vodka-fraises tagada, marijuana, cocaïne, dépression qui passe pas... »

Quelques élèves rirent. Je vois pas ce qui a de drôle mais bon... Décidément, nous n'avons pas les même valeurs ! Le prof ne sais trop quoi répondre et décide de m'envoyer à l'infirmerie. Je me lève, prend mes affaires et remonte l'allée en traînant des pieds, chancelant un peu. Soudain, quelque chose d'inhabituel attire mon regard : une fille. Elle est blonde, magnifique, féerique, irréelle. Ses yeux sont dorés comme le miel. Elle bien plus belle que toutes les filles que j'ai pu voir jusqu'à présent. Elle est pas humain, c'est certain. De même que le type à côté d'elle. Je ne peux m'empêcher de ressentir un pincement de jalousie, même si je suis persuadé que je suis plus beau que lui. Aucun homme ne peux être plus beau que moi. Ce dernier possède des boucles brunes et des yeux du même doré. Je passe mon chemin, encore plus énervé et nauséeux, puis sors de la salle de classe.

Je reviens au secrétariat. Derrière, il y a l'infirmerie. La secrétaire aux cheveux écarlates me demande :

« Qu'avez-vous ? Vous êtes tout pâle ! Ca va ? »
« Non, ça va pas. Il faut que je m'allonge. »

Inquiète, elle m'indique le chemin et va même jusqu'à se lever. J'hallucine : je lui ai parlé comme un à chien et elle trouve toujours le moyen d'être sympa. Bah... C'est ça d'être fanatique. Tout à coup, j'ai une idée.

« Attends ! » j'interviens. « T'as la liste de ma classe, avec les photos ? »
« Euh oui. » dit-elle en m'apportant la liste en question.

Je cherche les visages de deux personnes de tout à l'heure. Emmett Cullen et Rosalie Hale. Je fixe leurs photos un instant, puis redonne la liste à la femme qui deviendra sans doute par la suite la personne extérieur avec qui j'aurais le plus de contact, vu le nombre de fois où je vais revenir à l'infirmerie.

Je vais me coucher sur un lit et demande un verre d'eau. Elle me l'apporte, puis s'en va. Je le bois avec un somnifère. Je m'allonge sur le dos en attendant que le cachet fasse effet. Pourvu que je revienne vite à New York, pourvu que toute cette mascarade cesse vite... Je n'en peux déjà plus. Je veux rentrer. Il me tarde tellement de revenir à Manhattan, que j'ai même hâte de revoir cette abrutie de Miranda ! C'est pour vous dire... S'il vous plaît, quelqu'un, rendez mon séjour ici un minimum intéressant ! Que quelqu'un fasse quelque chose, n'importe qui !

C'est sur ces supplications absurdes que le somnifère fait effet et que je pars vers quelques heures de sommeil sans rêve et sans douleur...
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Rosalie Hale

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MessageSujet: Re: Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC }   Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC } Icon_minitimeMar 28 Oct - 17:59

Oh, bienvenue, Apple...
J'aime beaucoup ton style d'écriture, j'espère rp avec toi très bientôt.
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Yassen Storm

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MessageSujet: Re: Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC }   Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC } Icon_minitimeMar 28 Oct - 19:22

Assez vulgaire, mais j'aime bien ^^
J'aime bien aussi ton humour, j'imagine un Rp avec Seithra, ça doit être explosif!
Welcome here!!
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Anaëel Keeper
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Localisation : Partout en balade ...... bas ouai faut bien sortir
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MessageSujet: Re: Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC }   Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC } Icon_minitimeMer 29 Oct - 5:23

Bienvenue j'ai adorée je " ta fumé un tampax " ^^
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Alice Cullen
Aussi appelée ptite fraise. - Co-Admin
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MessageSujet: Re: Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC }   Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC } Icon_minitimeMer 29 Oct - 5:45

Tiens , je crois reconnaitre le je m'en foutisme de Lolita Pille.

Bonne continuation , l'ironie me fais bien rire.
Bienvenue.
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Apple H. Moore

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MessageSujet: Re: Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC }   Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC } Icon_minitimeVen 31 Oct - 5:43

Merci beaucoup à tous ! ^w^

Pour ce qui est de la vulgarité, c'est nécessaire quand on voit Apple, j'en suis navrée X)

Oui, en effet, l'inspiration vient en partie de Lolita Pille, mais aussi de Sex and the City, du Diable s'habille en Prada et de Rebelles. Et puis de moua aussi... X3 //SBAAAF.


Je finis dès que possible.
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Isabella Swan
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MessageSujet: Re: Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC }   Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC } Icon_minitimeVen 7 Nov - 19:51

bienvenue, avertie nous qunad tu as fini ( joliii fiche Razz)
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MessageSujet: Re: Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC }   Apple Moore — Croquez la pomme <3 { UC } Icon_minitime

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