Chez Ana.

Je sortis de chez moi, attrapai mes clefs, et entrai dans ma voiture. Ah, ma bonne vieille Ford, je t'aime!
La pluie martelait le capot, et j'avais l'impression qu'une cascade vive dégoulinait sur la pare-brise. Je démarrai, et une douce chaleur pénétra l'habitacle. Vive les radiateurs intégré dans les vieilles bagnoles pourries!!
Roulant sous la pluie, j'atteignis bientôt l'avenue Marcel-Duchamp. Lentement, haïssant cette lenteur (j'aime la vitesse), je cherchais des yeux le n°125, la maison d'Ana Salvaticus.
Ana Sauvage. Ça aurait plutôt dû être Ana Téméraire! Je trouvais enfin le numéro recherché, et je me garai devant, en sortant de l'habitacle chauffé.
La pluie martela aussitôt mon visage, que j'offris au ciel, en fermant les paupière.
Quans je les ouvris, je restai interdit devant la porte. La maison étai pas mal, comparée à mon minable petit appartemment 2 pièces!!!
La porte en bois sombre me dominait largement. J'avançais, légèrement hésitant, puis frappai. Trois coups. Etait-elle là ?

Ana entendit la des coups retetirent. de sa chambre, elle appela son père

-Papa!! quelqu'un a frappé!! Tu peux aller ouvrir!!
-Désoler ma cherie, je n'est pas que ça a faire!!

Ana se souvint alors qu'elle avait donné son adresse a Yassen. C'était sans doute lui. Elle se coiffa rapidement et mis une petite veste noire. Elle s'était refait son maquillage et il n'était pas parti. L'adolescente descendit en trombe son escalier et ouvrit la porte violament sur un adolescent beau comme un Dieu et qui s'apprétait a partir.
La jeune fille s'arrêta net et dit maladroitement

-Salut Yassen... Ca va? Ca n'a pas été trop difficil a trouvé? mon adresse...


Ana sourit gêné

-Tu veux rentrer chez moi et visiter un peu la maison où tu préfère te promener un peu?demanda t-elle

Ana reprit un peu contenance mais toujours gêné, elle joua avec une de ses meches brunes.

Ana leva la tête vers le ciel qui lachait des trombe d'eau et se ravisa

-Enfin, on fait comme tu préfères. C'est vrai que sortir par un temps pareil n'est peut être pas très agréable.

Elle jeta un regard a Yassen qui l'observait.
*Ce n'est qu'un ami, ne temps fait pas.*

Ana avait elle même du mal a se convaincre de ça, mais essayer de ce dire le contraire était trop embarrassant.

Elle parlait si rapidement que je ne pouvais pas en placer une. "On sort, on reste?"
Ana tortillait une mèche brune, et elle semblait très gênée. Ben quoi? C'est elle qui m'a donné son adresse après tout!

- Non, ton adresse n'a pas été très dure à trouver, oui, je préférerais bien rester, dis-je en souriant.

J'aurais bien aimé savoir lire les pensées des gens. Car Ana semblait très gênée, et ce qui se tramait dans sa tête m'intérressait beaucoup.
L'eau dégoulinait sur tout mon viage, j'avas l'impression d'avoir pris un bain avec mes affaires, sans m'être séché. Mes cheveux tombaient sur mes yeux dorés.

- Euh... je ne veux surtout pas paraître impoli, mais il pleut beaucoup! fis-je, toujours le sourire aux lèvres.

Sans attendre la réponse, j'entrais.

- Il y a des gens, chez toi? m'enquis-je.

- Il y a des gens, chez toi?
-Oui mon père, et une autre femme...euh ma mère

Ana était vraiment gêné elle ne savait plus quoi faire. En fille toute polie, elle le fit rentrer. C'est vrai qu'il était vraiment trempé. L'adolescente courru dans les escaliers et pris une serviette dans la salle de bain qu'elle présenta a Yassen (la serviette, idiot!XD)

-Je suis fille unique... euh...j'ai pas d'habit de rechange a te proposer...Tu veux venir dans ma chambre? Ou tu préfère visiter la maison?


(dsl pour ce petit post... je n'ai pas l'excuse du pas de temps vue que j'en ai plein... je n'avait pas beaucoup d'idée en faite...)

Ana n'avait pas trop l'air de bien s'entendre avec sa mère. "Une autre femme"...
Ça laissait à réfléchir!
Elle courut dans une pièce en haut de l'escalier, et redescendit, une serviette à la main. Elle me la tendis. Je la pris sans un mot, et elle ajouta:

-Je suis fille unique... euh...j'ai pas d'habit de rechange a te proposer...Tu veux venir dans ma chambre? Ou tu préfère visiter la maison?

Je souris, tout en m'essuyant les cheveux.

- Je suppose que tu as plein de question à poser... allons dans ta chambre, on visitera après, proposai-je.

J'espérais sincèrement qu'elle ne prendrait pas le "allons dans ta chambre" pour une invitation coquine. Je n'avais pas du tout la tête à ça!

(Ouais, moi non plus j'ai pas trop d'imagination, là!!! ^^)

- Hé ben, quel flot de question! plaisantai-je. Je vais essayer de répondre, mais cela prendra peut-être du temps.
Je suis né à Seattle, en 1885. Ma mère est morte à ma naissance, et mon père en été si chaginé, qu'il ne s'est jamais occupé de moi. Il ne faisait que des petits boulots et ne gagnait pas très bien sa vie. Quand j'ai eu 17 ans, une nuit, en 1902, j'étais dehors, et une bande de bandit m'ont attaqués. Ils m'ont pris beaucoup. Notamment ma vie.

Je laissais le silence planer. Puis, je repris:

- Je n'ai pas choisi d'être vampire. Ils m'ont mordus, et sont partis. Je me déteste, Ana. Je ne supporte pas d'être se que je suis. Quand j'ai pris conscience que je n'arriverais pas à me détruire, je les ai traqués. Et tués.

Je frissonnais à ce souvenir.

- C'est le seul meurtre que je n'ai jamais fait. Il ne faut pas avoir peur, ajoutai-je plaintivement. Je ne me nourris qu d'animaux.

Je souris, et repris la main d'Ana, pour qu'elle voie la fraîcheur hivernale de ma peau. Je la lâchais rapidement. Faut pas qu'elle attrape un rhume, non plus!

- Si je suis si froid, c'est que je suis... mort. Que aucun sang ne coule dans mes veines. Tu pourrais me couper, il n'y aurait pas de sang. Et pour ta dernière question, je suis désolé, mais je préfère ne pas répondre. Questions suivantes! lâchai-je avec un sourire.

Ana remarqua que Yassen était triste ^d'être se qu'il était. Elle n'insista pas sur ses origines mais continua la conversation. Elle c'était tut pendant qu'il parlait et maintenant, il l'invitais a continuer. Pourquoi dire non?

-J'aimerais aussi savoir pourquoi tu viens délibérément chez moi, pour répondre a des questions que je ne devrais pas savoir poser. Et aussi, comme tu n'as pas de sang, as-tu un coeur?

Ana s'arrêta de parler pour poser sa question la moins importante de sa série mais qui prouvait sa nullité en en calcul mental

-Et juste... qu'elle est ton vrai age? Je ne suis pas très forte en calcul mental...

Ana sourit de sa remarque. Mais une nouvelle question venait de faire son apparition

-Est que sa te gêne si on te souhaite un ''joyeux anniversaire?''
*Quelle question idiote!*

Je soupirais, et commençais à répondre:

- Je viens chez toi, et j'accepte de répondre à tes questions, pour te persuader, ou plutôt, essayer de te persuader, que je ne tuerais pas. Et pour te prouver que je ne suis pas un gros méchant. Et oui, j'ai un coeur, qui bat dans ma poitrine, inutilement...

Je fis une pause, pour réfléchir à la question suivante. Comment lui dire que j'ai plus de cent ans sans lui faire peur?

- J'ai 7,6875 fois ton âge, c'est à dire 123 ans. Si tu as seize ans, bien sûr, m'empressai-je de préciser.

Quelle était sa dernière question, déjà? Ah, oui, l'anniersaire.

- Et puis non, cela ne me gêne absolument pas lorsqu'on me souhaite mon anniversaire, je suis même très heureux quand quelqu'un y pense. Je suis née le 2 août.

Je laissais une nouvelle fois le silence planer. Puis, j'ajoutais:

- A moi de te poser quelques questions. Tu sais que je suis... un vampire. Tu devrais être terrifiée, partir en hurlant des obscénités. Mais non, tu restes là, calme, devant moi assise dans une position qui ne permettrais même pas un échappatoire. Pourquoi?

- A moi de te poser quelques questions. Tu sais que je suis... un vampire. Tu devrais être terrifiée, partir en hurlant des obscénités. Mais non, tu restes là, calme, devant moi assise dans une position qui ne permettrais même pas un échappatoire. Pourquoi?

Je le regardais étonner. Il venait de m'affirmer qu'il n'était pas dangereux pour moi. Pourqoi aurais-jepeur de lui?
Je repris mon mode de pensée pour épondre a la question,

-Tu viens de m'affirmer que tu n'etais pas dangereux pour moi. Et tu as raison, je ne suis pas en pose défensif, ce qui fait que tu aurais pu me tuer depuis un long moment , mais que tu t'es contenu. N'avais-tu donc qu'une question sur les humains?

(pas trop d'idée sur ce coup là...)

Je grognais. Cette Ana était trop perspicace!!

- Mais imagine, insistai-je, imagine, là, d'un coup, tu te coupes, je n'ai pas le temps de retenir ma respiration, tu es mal, ma grande, me moqua-je gentiment. Et puis non, je n'ai pas de questions sur les humains. Au cas où je dois te le rappeler, j'ai vécu 123 ans, et j'ai été humain, moi aussi!!!

Je n'aurais peut-être pas dû lui rappeler ce fait. Enfin bon...

(Tu fais un p'tit post, j'fais un p'tit post!!! nan, moi non plus j'ai pas d'imagination - Il est 9h, aussi.. -

- Mais imagine, insistai-je, imagine, là, d'un coup, tu te coupes, je n'ai pas le temps de retenir ma respiration, tu es mal, ma grande, me moqua-je gentiment. Et puis non, je n'ai pas de questions sur les humains. Au cas où je dois te le rappeler, j'ai vécu 123 ans, et j'ai été humain, moi aussi!!!

Je le regardait presque durement,

-Désoler de répondre pa une question, mais, a quoi sa sert de s'imaginer une chose fausse? Si a chaque fois que l'on parlait on devait s'imaginer les pires scénario, je pense que je serais morte de peur. Toi aussi sans doute. Par exemple, je pourrais très bien avoir un colt a porter de main et l'utilisé contre toi. Tu vois? Toi aussi tu es en danger.

Je lui sourie. Ce que je disais était improbable mais possible, dans d'autre circonstence vue que je n'étais pas armée...


(c'est difficil a faire les dialogueuhh. Sinon sa na rien avoir avec le rp mais je n'aurais pas le droit d'emmener les revenants en colo...dsl...:'( )

Elle me sourit. Et elle se croyait drôle, en plus! Je décidais de jouer à son petit jeu. Je pris une voix légèrement robotique, et lançais:

- Je ne détecte aucune odeur de poudre. La voie est libre. Je répète: la voie est libre.

Je souris à mon tour. Puis, je changeais de question. Celle-la ne me ménerait à rien!!

- Pourquoi n'aimes-tu pas ta mère?


( Pas grave, tant pis... Je les prends!! ^^)

- Pourquoi n'aimes-tu pas ta mère?

*Quelle question idiote. Qui a part mon père pourrait l'aimer? Quoique, il ne la connais pas et notre dispute a commencer d'une chose totalement anodine. Mes vêtements.*

-Pff j'ai la flemme de t'expliquer, je ne pas l'éternité devant moi, moi.

Je lui jeta un coup d'œil ironique, il ne réagissait pas mal, temps mieux.

-Je vais faire des efforts puisque c'est toi.

Je ne lui laissa pas le temps t'intervenir, de toute façon il ne s'apprêtait même pas a le faire.

-Disons que ma mère viens d'Amérique et mon père de France. Ils avaient décider de me faire naitre en France où comme prévu, j'ai vue mon premier jour. J'ai passé des années cool la bas et je m'entendait avec mes parents aussi qu'avec des amis. La seul chose qui me manquait, c'était un petit frère ou une petite sœur -même si sa ,a pas rapport avec l'histoire-. Ma mère voulait rentrer en Amérique. Mon père et moi préférions la France mais il finit par accepter. Je fut trainer de force en Amérique et a 10 ans j'ai commencer a m'habiller en noir puis totalement en gothique. Ma mere a commencer a me fzire la gueule a cause de mes habits. Ba voila, c'est juste que ma mère est une immature qui n'accepte pas les differences. Et toi, sa te gene de me raconter ta vie?

-Pff j'ai la flemme de t'expliquer, je ne pas l'éternité devant moi, moi.

Elle me jeta un coup d'oeil ironique. Je ne réagis pas. Même pas drôle, de toute façon.

-Je vais faire des efforts puisque c'est toi.Disons que ma mère viens d'Amérique et mon père de France. Ils avaient décider de me faire naitre en France où comme prévu, j'ai vue mon premier jour. J'ai passé des années cool la bas et je m'entendait avec mes parents aussi qu'avec des amis. La seul chose qui me manquait, c'était un petit frère ou une petite sœur -même si sa ,a pas rapport avec l'histoire-. Ma mère voulait rentrer en Amérique. Mon père et moi préférions la France mais il finit par accepter. Je fut trainer de force en Amérique et a 10 ans j'ai commencer a m'habiller en noir puis totalement en gothique. Ma mere a commencer a me fzire la gueule a cause de mes habits. Ba voila, c'est juste que ma mère est une immature qui n'accepte pas les differences. Et toi, sa te gene de me raconter ta vie ?

Effectivement... la mère un peu immature.

- Nan, ça ne me gêne aps de raconter ma vie... surtout si tu as 123 ans devant toi, pour que je puisse tout te dire... en abrégé, je suis né, pour mon malheur. Ma mère est morte en couche, et mon père s'est mis à boire. Je devais m'occuper de lui. Je ne m'occupais pas d'avoir des amis, et, jusqu'à dix-sept ans, ma vie était un enfer. Puis, j'ai été attaqué de nuit, par ce que je supposais être des brigands. Ils m'ont mordus, vu qu'en fait, c'était des vampires, et m'ont laissé agonisant sur la route. Faible, je souffrais, et je me suis caché dans les buissons. Je croyais ma dernière heuer arrivée, et j'étais heureux. Ma vie prenait fin. Mais je suis devenu un vampire... vagabond. Et me voilà...

Je pense que lui raconter l'existence de d'autres vampires à Forks (d'où ma présence) serait mal venu. Les Cullen m'en voudrait sûrement...
Le silence s'éternisa après ma déclaration. Je n'étais pas près de le rompre...

-Pourquoi tu parles de toi comme si tu te détestait? s'étonna-t-elle. Par exemple, il ne faut pas oublier que tu as sauver au moins une humaine.

Elle me sourit en me faisant un clin d'oeil. Je soupirai, découragé. Comment lui faire comprendre?

- Ecoute, Ana, murmurai-je, je... je me déteste car je n'ai pas choisi. Certaines de mes relations... vampiriques, disons, ont choisi de l'être. Pour rester avec leurs petits amis, pour rester avec leurs frères et soeurs... mais moi, je n'ai pas choisi. J'ai été agressé, puis laissé sur la route. Toute le monde aurait pu me trouver, et, quand les vampires sont tout juste transformés, ils sont incontrolables. J'étais, incontrolable. J'aurais pu tuer quelqu'un, Ana!

J'étais bouleversé. Je n'avais jamais parlé à quelqu'un comme ça...

- Jamais je ne ferais subir ça à quelqu'un d'autre. L'immortalité est une épreuve, qu'il m'a fallu surmonter, seul.

Je souris. Elle défendait son point de vue avec vigueur.

- Oui, tu as sans doute raison, dis-je doucement.

Changeant soudain de sujet, je demandai, plus joyeux:

- Tu veux que je te montre un truc ultra-vampirique?

Souriant d'un air sadique, je m'approchai d'elle, et soudain, pfuit! Je partis le plus vite possible question vampire. (ça fait très vite...)
Alloné sur mon canapé rouge somrbre, je m'esclaffais en imaginant la tête de la pauvre Ana à présent toute seule. Si j'avais bien compris, elle n'aimait pas les humains en général, mais ne pouvais s'empêcher d'aimer ses amis -dont elle me comptait, visiblement, j'en ai peur-.
Ah, la vie, humaine ou vampirique, ce qu'elle est compliquée!!!